Les mutilations génitales féminines, violations des droits fondamentaux des femmes et des filles
dans Campagnes d'informations
Publié le 06/02/2019
Le 6 février 2019 marque la Journée Internationale de Tolérance Zéro à l’égard des mutilations génitales féminines. Dr Vanina CHAREYRE, gynécologue obstétricienne engagée, nous fait part de son combat contre ces pratiques.
On parle de « mutilations génitales » lorsqu’il y a une intervention sur les organes génitaux externes pour des raisons non-médicales (question de traditions etc.).
Il s’agit avant tout d’une atteinte à l’intégrité physique qui est irréversible.
Dans certains pays, ces interventions peuvent être réalisées par des professionnels médicaux ou non ; mais dans tous les cas, des complications immédiates peuvent s’avérer désastreuses pour les patientes : plaies surinfectées, infections aiguës, gangrène, HIV, décès …
A distance de « l’acte », les conséquences pour les jeunes femmes sont multiples, elles peuvent être physiques (douleurs pelviennes chroniques, problèmes de stérilité, des règles douloureuses, infections urinaires) ou bien psychiques (troubles de l’estime de soi, syndromes dépressifs, angoisse…).
Le Dr CHAREYRE s’engage à lutter contre ce phénomène sous diverses missions (campagne d’informations, action de sensibilisation, orientation des patientes vers les structures adaptées...)
Retrouvez l’interview complète en cliquant ici.